BASE DE LA CULTURE EN BAC

BASE DE LA CULTURE EN BAC

Le bac de culture est une option intéressante si vous souhaitez faire pousser légumes et condimentaires à la maison, si vous n’avez pas de jardin ou la possibilité d’en créer un ; de la même façon si la terre n’est pas bonne ; bref quel que soit la motivation. Voici quelques conseils pour l’installation et l’entretien de votre bac « potager » ! Etant évident que les principes énoncés s’appliquent tout autant au bac contenant des plantes destinées à la végétalisation décorative des habitations.

En avant-propos

Le type de bac potager et leur nombre dépendra en grande partie de l’espace et des moyens dont vous disposez…du temps que vous souhaitez consacrer à cette activité. Si vous êtes bricoleur, vous pouvez les fabriquer vous-même. Si tel est le cas, utilisez des matériaux non traités ou traité biologiquement et si possible du bois de production durable, le maître choix. Toutefois, de nombreuses offres, issues des recherches par des pros patentés cumulant performances, fiabilité, existent sur le marché. 

Critères de choix

En ce qui concerne les matériaux constitutifs, ils sont nombreux (bois, matériaux recyclables, acier, toile géotextile ou en toile Batyline®, …), Quant aux formes, profondeur, il y en a pour tous les goûts. L’essentiel est qu’ils correspondent à votre attente en termes de budget, espaces disponibles, cultures, mais aussi d’esthétisme.

Toutefois la profondeur de vos bacs doit être en phase avec les cultures programmées et plus précisément proposer un volume de substrat en adéquation avec la rhysosphère, à l’état adulte, des plantations afin que les racines puissent s’épanouir. Quant aux autres dimensions, elles sont libres.

COMMENT STRUCTURER UN BAC POTAGER ?

Avertissement :

  • L’évacuation des excédent hydriques.

Pour cette problématique, il convient de distinguer les bacs positionnés à l’intérieur et ceux pour l’extérieur.

  • Bac intérieur : les écoulements d’eau sont forcément interdits afin de ne pas souilliez les sols ; pour certains bacs perméables, prévoir une membrane tel l’EDM (des chutes à coller)
  • En extérieur : Sauf cas particulier, de l’eau peut s’en écouler…modérément. Vérifiez d’abord que l’excédent d’eau puisse s’évacuer par un orifice de drainage. Les plantes n’aiment pas trop avoir les pieds dans l’eau ! Si ces ouvertures n’existent pas il suffit de forer plusieurs trous. Je préconise de les faire juste au-dessus de la strate de drainage : ainsi cette zone servira de « réserve d’eau ». Ceux-ci ne sont pas nécessaires, si vous maîtrisez vos arrosages ou utilisez par exemple un goutte à goutte ou des réservoirs à diffusion lente. 
  • Les arrosages

Dans tous les cas de figures, une attention particulière doit être portée aux arrosages. Des arrosages trop copieux n’auront, outre les écoulements, que pour effet de « lessiver le substrat et de l’appauvrir en éléments nutritifs. Mieux vaut procéder par arrosage parcimonieux mais répétés. La maîtrise de vos arrosages est dans tous les cas la règle !

Les strates

Pour l’exemple, nous avons choisi un bac de culture de 55 cm de haut : Pour toutes autre hauteur, il conviendra d’adapter proportionnellement les stratifications ci-dessous proposées.

  1. Si le fond est perméable placer pour l’extérieur un géotextile perméable ; si pour l’intérieur une membrane imperméable (EPDM)
  2. Prévoir une couche de drainage dans le fond de votre bac minimum 5 cm. Pour ce faire, utilisez des grains d’argile expansée ; tessons brisés de terre cuite (Toujours à conserver lors de casse de pot de culture), zéolithe, … Ces matériaux poreux ont aussi des fonctions de régulateur d’hygrométricité en retenant puis rejetant l’eau. De plus, ils sont d’excellent support pour les bactéries anaérobies indispensables.
  3. Remplissez ensuite avec le substrat composé par 1/3 de compost bien mur de votre fabrication (composteur privé, lombricomposteur) bien mélangé avec 2/3 de bonne terre « saine ». La couche devrait avoir au moins 30 centimètres d’épaisseur afin que les racines puissent pousser en profondeur. Au besoin alléger ce substrat avec du sable de Rhin (le moins couteux).
  4. Sur cette couche déposez 10 cm d’un excellent terreau choisi en fonction de la culture que vous souhaitez y pratiquer. Cette application est biomimétique car elle reproduit la couche humifère rencontrée en surface dans la nature.
  5. Terminez de remplir les 5 centimètres restant avec un paillage. Avoir un bord plus élevé que le paillage présente l’avantage de mieux protéger les plantes basses du vent. Cette couche permet de garder l’humidité du substrat et de limiter la croissance des mauvaises herbes.

OÙ PLACER LE BAC POTAGER ?

Qu’il s’agisse d’un intérieur, terrasse, un balcon, un jardinet, l’endroit sur lequel vous placerez votre bac potager doit répondre positivement à ces quelques interrogations :

  • Cet endroit est-il capable d’accueillir de lourdes charges (balcon) ?
  • Est-il facilement accessible pour l’installer puis le cultiver ?
  • Quel type de culture prévoyez vous ?
  • Selon les cultures envisagées ce peut être ombre, mi ombre, plein soleil ;
  • L’humidité pourrait-elle poser problème ?
  • Faut-il prévoir des brise vent ?

Pensez y avant de faire votre choix !

COMMENT L’ENTRETENIR ?

Pendant la saison de croissance, vous pouvez couvrir le substrat d’une couche de paillis, composée de litière par exemple. En saison, fertilisez régulièrement le substrat, en fonction des besoins des plantes. Arrosez régulièrement vos plantes (sans les inonder) car les bacs potagers s’assèchent plus vite que le sol en pleine terre. Après quelques temps, le substrat peut diminuer dans votre bac potager. Surfacez alors au moyen de compost mûr ou du terreau. Pour garder une terre de qualité dans votre bac, remplacez chaque année un cinquième en respectant la composition des strates. Veuillez à ne pas abimer l’enracinement

 

 

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